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Projet de jeune(s)
 
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UnAdoDansLaVille

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En quoi consiste le projet

Un projet phare dans la vie des adolescents au SESSAD. Pousser les murs du collège, de la maison. Vivre autrement la ville, son architecture, ses infrastructures, ses lieux d'accueil ouverts à tous, ses lieux de partage d'événements entre ados.
Un projet d'inclusion, d'ouverture sur la cité, d'appropriation de la ville, de l'espace, de la culture, des loisirs, des arts, du champ maritime brestois et d'ailleurs en Finistère… et pourquoi pas, au-delà de ses frontières.
Un projet de rencontre pour des adolescents isolés malgré eux par leur handicap. Nous savons en effet, à l'adolescence en particulier, que les relations avec les autres jeunes deviennent difficiles quand on est différent. Les parents des adolescents accueillis au SESSAD témoignent souvent d'une rupture du lien avec les pairs à l'entrée dans l'adolescence. "Quand il était plus jeune il avait plein de copains dans le quartier, maintenant il est tout seul. Il fait de la trottinette tout seul dans le quartier". Souvent, les adolescents eux-mêmes nient cette solitude. Pourtant, à l'adolescence pour ces jeunes en situation de handicap mental, la compréhension des situations n'est pas toujours facile, le décalage avec les autres se creuse et les intérêts divergent. Certains subissent des moqueries, des "regards de travers", la stigmatisation, et se renferment.
Le SESSAD de l'Elorn propose depuis la rentrée de septembre 2018 un projet intitulé "un Ado dans la Ville". Il accueille 8 à 10 jeunes encadrés par 2 à 3 éducateurs spécialisés.
Un "Ado dans la Ville" c'est donc un projet ambitieux qui s'inscrit sur la période des années collèges. 4 ans pour prendre le temps de se connaître, de profiter des propositions du SESSAD, avant d'oser les construire dans le groupe.
Déjà fait !Prendre un chocolat chaud en plein marché de Noël entre ados, participer aux spectacles "jeunes public" au Quartz, fabriquer des chouettes masquées en pommes de pin, partager, rire, se défouler entre jeunes, tel est le but du groupe afin de créer une forme d'appartenance, de cohésion entre ados.
Les bases de ce groupe sont désormais posées. Les ados ne manquent pas un RDV, le plaisir est visible à chaque fois.
D'autres supports à la découverte sont possibles, car vivre à Brest est une chance pour qui veut se nourrir, mais se nourrir a un coût et nos caisses sont vides….
Avec ce projet "un Ado dans la Ville", nous irons frapper à toutes les portes pour être financés, car nous croyons très fort que la culture est un véritable levier contre la différence, la stigmatisation, la bêtise, un véritable levier pour la liberté de penser, de choisir, de créer, de partager surtout !
 

D’où est venue l’idée de ce projet

10 adolescent/es, de 12 et 13 ans, scolarisés en ULIS dans les établissements du bassin brestois.
Caractérisés par leurs difficultés d'apprentissages, leur retard scolaire, leur handicap, ils pensent souvent qu'ils ne savent pas et ont peu d'initiatives.
Tous habitent Brest ou les proches environs, mais ont peu de contact entre eux en dehors du collège. Ils sont souvent enfermés chez eux, sur leurs écrans ou livrés à eux-mêmes, sans sollicitation particulière.
De manière plus générale, l’ouverture vers l’extérieur est très pauvre. Ils n'osent pas non plus sortir, trop jeunes, pas autorisés, ne sachant pour que faire.
Pourtant, à la moindre sollicitation, nous constatons une envie de leur part de découvrir le milieu qui les entoure. Ils sont également en demande de temps à partager avec d’autres jeunes du service et du même âge.
C'est à eux que s'adresse le projet "Un Ado dans la Ville".
Une équipe de 3 adultes (éducatrices spécialisées, éducateur technique spécialisé) encadre le groupe.
Le projet "Un Ado dans la Ville" se veut très ouvert, à la recherche d'autres jeunes de Brest pour partager des moments riches, en expérience, en découverte….

Quel est le public visé par ce projet

10 adolescent/es, de 12 et 13 ans, scolarisés en ULIS dans les établissements du bassin brestois.
Caractérisés par leurs difficultés d'apprentissages, leur retard scolaire, leur handicap, ils pensent souvent qu'ils ne savent pas et ont peu d'initiatives.
Tous habitent Brest ou les proches environs, mais ont peu de contact entre eux en dehors du collège. Ils sont souvent enfermés chez eux, sur leurs écrans ou livrés à eux-mêmes, sans sollicitation particulière.