Le projet Mon Soleil est un court-métrage écrit et réalisé par Dylan GONIDOU, originaire de Plogastel Saint Germain, dans le cadre d'une participation au Nikon Film Festival 2026.
Le Nikon Film Festival est un concours à destination des cinéastes experts ou amateurs organisé par la marque Nikon. Créé en 2009, ce concours est rapidement devenu l’un des plus populaires en France et à l'International. Le but est simple : carte blanche pour réaliser un film sur un thème donné chaque année dans une contrainte de temps de 2min20. À chaque édition des milliers de films sont envoyés et visionnés par des milliers de spectateurs, au-delà des cinéphiles les plus aguerris. Ce concours représente l’opportunité de rencontrer et d’être visionné par des professionnels du milieu et par un jury prestigieux. Les films primés reçoivent une reconnaissance professionnelle, des biens matériels et peuvent concourir à la compétition internationale. Ce projet représente donc selon l’issue de celui-ci, une étape importante pour toute l’équipe dans notre carrière professionnelle.
Mon Soleil se veut être un drame poétique, dont l’intention première est de mettre en avant la beauté des êtres et de ce qui les lie : l’amour. Il raconte en réalité l’accompagnement d’un proche en déclin. À partir de mon expérience personnelle, ayant récemment perdu mon grand-père, ce film est pour moi l’occasion de représenter en images le sentiment de frustration, de culpabilité que l’on peut avoir, de ne pas avoir su accompagner convenablement un proche à la fin de sa vie en lui offrant un dernier merveilleux souvenir en échange de tous ceux qu’il nous a laissé.
Le synopsis est le suivant :
Lorsqu’il était petit, Arthur avait pour habitude de jouer dans l’atelier de son grand-père qui passait son temps à peindre des paysages idylliques, nostalgiques des moments passés avec sa femme.
Des années plus tard, Arthur retrouve son grand-père dans ce même atelier laissé à l’abandon. Fatigué par le temps et la solitude, le vieil homme aujourd’hui en fauteuil roulant ne prend plus le temps de peindre. Déterminé à illuminer la vie de son grand-père comme il a su le faire rêver lorsqu’il était enfant, il décide de l’emmener voir un coucher de soleil, paysage que l’on retrouve dans ses peintures.
C'est à l'écoute d' "ambiant music", un genre musical souvent utilisé dans le cinéma contemplatif, que me sont venues des images en tête, des paysages, et bientôt une histoire.
En effet, j'ai écrit celle-ci à partir de mon expérience personnelle, ayant récemment perdu mon grand-père, j'ai ressenti le besoin de mettre à l'honneur la relation grand-père/petit-fils et des souvenirs partagés avec celui-ci. Ce film est pour moi l’occasion de représenter en images le sentiment de frustration, de culpabilité que l’on peut ressentir en ayant l'impression de ne pas avoir su accompagner convenablement un proche à la fin de sa vie en lui offrant un dernier merveilleux souvenir en échange de tous ceux qu’il nous a laissé.
Le film représente pour moi de manière inventée et poétique la puissance d’un geste que j’aurai aimé pouvoir réaliser afin d’ accompagner mon grand père. C’est un hommage, un fantasme, une frustration, que j’ai la volonté de transformer en un court-métrage poétique et empli d’espoir. Le film s’adresse à tous spectateurs : ceux qui veulent profiter d’un court-métrage tendre et poétique comme ceux qui déduiront ou ressentiront les thèmes qu’il aborde en arrière fond.
Au delà du Nikon Festival, le film peut-être utilisé pour diverses activités et évènements. En discussion avec l'Ulamir centre social du Goyen avec qui j'ai déjà collaboré avec mon ancienne Junior Association LA PROD', l'idée a été évoqué de pouvoir projeter le film au cours de projections de court-métrages pour des jeunes ou en maison de retraite. Il est aussi envisageable, étant en relation avec le Lycée Jean Marie Le Bris et le pôle audiovisuel de Douarnenez, de faire une intervention pour la spécialité CAV ou le BTS du lycée avec des membres de l'équipe afin de présenter comment se déroule la production d'un film dit "fauché" en présentant les divers enjeux : contrainte de temps, d'argent, location de matériel, transports, logements, recherches de partenaires, communication autour du projet et castings.