Nous sommes trois étudiants originaires du Finistère. Notre projet consiste à partir faire un tour d'Europe à vélo à la découverte des Low-Tech : des technologies utiles, accessibles et durables (à l'inverse des high-tech). Ce projet va nous permettre de partir à la rencontre des habitants de l'Europe, de leurs habitudes, de leur mode de vie et de leurs initiatives.
Nous souhaitons pouvoir partager cette expérience avec des élèves d'écoles primaires (nous sommes en contact avec une école à Saint-Pol-de-Léon et une école primaire à Plabennec) car nous pensons que l'éducation aux enjeux environnementaux est vitale et trop souvent oublié. Nous souhaitons également montrer aux enfants, la richesse de l'Europe, ainsi que leur montrer que le vélo est un mode de transport qui permet de voyager.
Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, ce qui nous apparaissait être au début accessoire et superflu, nous apparaît désormais être indispensable et irremplaçable. Nous parlons bien évidemment du contact social. Pendant un temps, les réseaux sociaux nous ont paru être le remplaçant parfait du contact social, dans la continuité de ces dernières années où les réseaux prennent de plus en plus de place.
Cependant, plus le temps passe et plus nous prenons conscience que les réseaux sociaux ne remplacent qu’une infime partie du contact humain. Nous pouvons certes échanger, nous voir en visio, mais il est très difficile de partager une émotion et des sentiments au travers d’un smartphone. Cette crise inédite nous permet de mesurer la vitalité du contact humain et l’importance de la culture. C’est pourquoi nous voulons, avant tout, faire de ce projet un moment de rencontres humaines et de découvertes culturelles, choses qui nous manquent cruellement depuis maintenant plus d’un an.
Un autre aspect sociétal que la crise actuelle a réussi à mettre en valeur, c’est la nécessité de changer radicalement nos habitudes et notre raisonnement pour réussir à lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Nous avons observé l’année dernière, en France, une baisse sans précédent des émissions de gaz à effet de serre. Cette baisse est ce que nous devrions obtenir tous les ans si nous voulons respecter les accords de Paris sur le climat de 2015. Or nous voyons bien qu’il a fallu arrêter un pays entier pendant deux mois pour y arriver et, bien entendu, il n’est pas souhaitable de réitérer cette solution annuellement.
Dès lors, il apparaît évident que dans un objectif de durabilité et de développement soutenable, nos manières de vivre et de procéder sont amenées à évoluer de manière significative au cours des années et des décennies à venir. De multiples habitudes peuvent être modifiées par chacun d’entre nous tel que nos moyens de transports, notre alimentation et plus globalement notre manière de consommer : nous souhaiterions, au cours de ce voyage “initiatique”, ramener un recueil des pratiques durables que nous aurons observées dans les pays traversés. Et nous souhaitons sur la base de ce recueil, partager avec d’autres étudiants ou un public plus large, ce retour d’expérience.
Le Public que nous visons est particluièrement les élèves d'écoles primaires avec qui nous collaborerons.
Cependant, nous n'allons pas nous arrêter à ce public : notre ambition est de toucher un maximum de personnes au travers de notre projet. Nous allons communiquer avec les étudiants de nos écoles et fac respectives, nous allons publier au moins une documentation de Low-Tech sur le site du Low-tech lab. Au retour de notre projet, nous souhaiterions pouvoir animer des conférences autour des thématiques et des enjeux qui nous aurons marqués pendant 5 mois dans nos écoles.