Le projet 2016 « Going To Madagascar » a débuté lors de la venue de trois danseurs malgaches, originaires de Diego-Suarez au Finistère en juillet 2014.
Un groupe d’une dizaine de jeunes finistériens, âgée de 14 à 24 ans, s'est investi dans l’organisation de leur séjour : Kelly, Clément, Audrey, Katel, Sandy, Tengis, Ludivine, Manuella, Andréas, Ophélie, Laëtitia et Robin.
Pendant trois semaines, les jeunes ont partagé autour d'une passion commune, mais surtout, cela a permis de créer de vrais liens entre eux. L'échange était basé sur la culture Hip-hop qui était leur point commun, maïs en dehors de cela, Brunette, Aldahet Jordy nous on fait découvrir leurs cultures, leurs langues, leurs danses, leurs cuisines...4
Cette expérience a été déclencheuse d'une envie collective d'aller plus loin et de faire perdurer encore cet échange interculturel. Il y a eu une prise de conscience des difficultés que les Malgaches pouvaient rencontrer dans leur pays.
Dès le départ des Malgaches, fin juillet 2015, l’envie de continuer ce projet était très importante, la question d’un retour à Diégo Suárez c’est alors posé. «Going To Madagascar » Éditions 2016 avait la volonté de toucher un plus grand nombre de personnes tout en continuant le travail déjà amorcé.
L’objectif de ce projet est de rassembler et fédérer de jeunes Finistériens autour d’un projet de transmission interculturelle via la création d’une exposition.
Pour cela quatre membres de l’association, Robin, Laetitia, Ophélie et Ali, se sont rendu à Madagascar du 3 au 20 juillet 2016. Leur mission était de partager et échanger avec la jeunesse locale en utilisant la culture Hip-hop comme outil de dialogue interculturel et d'enrichissement réciproque. Ils avaient également pour mission de transmettre aux jeunes danseurs malgaches des méthodes pédagogiques de transmission et de pratique de la danse Hip-hop, mais également des outils d’aide au montage de projets. À leur retour au Finistère l'objectifa été de partager les vidéos et photos effectuer à Madagascar afin de faire profiter les Finistériens de leur expérience.
L’association HIP HOP NEW SCHOOL, créée en 2002 à l’initiative de jeunes Quimpérois, a pour but de promouvoir la Culture Hip-Hop par toutes ses formes ; de la danse en passant par le beat box, mais aussi du graff au rap. Elle intervient principalement en Finistère mais remplit aussi des missions de dimension régionale.
Depuis 15 ans, l’association n’a cessé de grandir et évoluer. La création d’une école de danse, la professionnalisation et la création de trois pôles : Le pôle d’enseignement des différentes disciplines hip hop, notamment grâce à l’école intercommunale de danse et de human beatbox. Le pôle accompagnement pour les jeunes artistes et bénévoles de l’association. Le pole événementiel avec plus de 15 évé- nements à l’année. Manifestations, actions culturelles, Cultures Hip Hop Festival... Hip-Hop New School a pour but de transmettre les valeurs que la culture Hip-hop prône tel que le respect, la tolérance, le partage, le courage... Mais aussi de favoriser à l’échange et à la rencontre, lors des différents événements, durant les cours, lors de voyages... Les jeunes ont un rôle important au sein de l’association par leur investissement dans le comité d’administration, leur présence sur les événements mais aussi pour leurs nouveaux projets.
Dans le cadre de notre programme «Going To the Hip-Hop», l’association a participé à un partenariat entre la région de Diana et le Finistère. Du 30 au 12 mai 2014, six
Finisté- riens se sont rendus à Madagascar dans le cadre de cette mission : la promotion de la culture Hip-hop.
Cet échange faisait suite à un premier échange organisé par le Conseil départemental du Finistère. Cette mission visait à tisser des liens entre les associations des deux territoires. Leurs objectifs :
– échanger grâce à la pratique commune de la danse Hiphop
– Organiser des ateliers / stages
- Créer une édition malgache d’un événement né en Finistère, «Battle Crew», à Diego Suárez.
À la suite de cet échange 2014 qui a été très enrichissant et a créé des liens forts avec les danseurs de Diego, les différents acteurs du projet ont souhaité reconduire l’échange en donnant la possibilité à plusieurs danseurs de Diego Suárez de se rendre en Bretagne. Après plusieurs mois de travail, ce projet s’est concrétisé par l’arrivée de Brunette, Jordy, et Aldah le 12 juillet 2015 pour une durée de trois semaines. Les objectifs de leurs venues étaient principalement de favoriser l’échange entre les jeunes danseurs Malgaches et Finistériens, en utilisant la culture Hip-hop comme élément fédérateur.
Les jeunes présent lors de leurs séjour ce sont réunis dès leurs départ pour construire des à présent le projet dans l'avenir. Leurs tristesse de voir repartir ces jeunes leurs ont donné une tel motivation que le projet à commencer à s'écrire. Un nouveau départ à Diego devenait évident. Garder les mêmes objectifs, les même base du projet mais en essayant de le faire évoluer.
Un groupe de 10 jeunes ce sont réunis pour parler et écrire ensemble le projet 2016. Au fil des mois, le groupe ce réduisait, par faute de disponibilité de chacun, d'examens, d'investissement dans des compagnies de danse... 3 jeunes ont pu ce rendre disponible pour ce rendre à Diego du 3 au 21 juillet 2016. Seul trois jeunes sont partis, mais le reste du groupe est rester mobilisé tout au long de l'année pour aider, créer ensemble le projet. Leurs place à été essentiels pour leurs soutiens et leurs aide.
L’une des finalités de notre projet est qu’il puisse être vu du plus grand nombre. C’est
pourquoi nous prévoyons d’établir des partenariats avec des structures culturelles
susceptibles de pouvoir accueillir l’exposition comme des salles de spectacles, des
galeries, des musées, des MPT et MJC, des bibliothèques... Nous aimerions aussi que
l’exposition puisse circuler dans des lieux plus inattendus comme des entreprises. Nous
souhaitons qu’à travers cette exposition, les lieux d’accueil puissent participer à la
vulgarisation et à la promotion de la culture Hip Hop auprès de tout publics. Aujourd’hui, beaucoup d’idées reçues existent toujours sur cette culture qui reste encore trop souvent marginalisée et stigmatisée surtout en zone rurale. Au travers de ce projet, nous voulons faire voir que cette culture est fédératrice, qu’elle dépasse les barrières sociales, de langues et traversent les territoires. Nous souhaitons montrer les valeurs de paix, de partage,d’échange, etc. qui animent cette culture et qui nous animent.